L’African Institute for Development Policy (AFIDEP) a participé à un symposium sur les moustiques génétiquement modifiés pour la lutte contre le paludisme : un nouvel horizon pour la santé publique ? le 25 avril 2022, de 09h00 à 12h30 HNE. Le symposium, organisé par le  Carter Centre and the Rollins School of Public Health de l’Université Emory, a réuni des scientifiques, des praticiens de la santé publique, des éthiciens, des historiens et des responsables du ministère de la santé des pays d’endémie palustre pour discuter des questions portées sur l’intégration de nouvelles technologies dans les programmes de lutte contre le paludisme.

Les progrès récents des technologies de forçage génétique des moustiques ont créé de nouvelles possibilités pour accélérer l’élimination du paludisme et d’autres maladies transmises par les moustiques. Mais les implications de ces nouvelles technologies pour la politique et la pratique de la santé publique n’ont pas été entièrement explorées.

Le professeur Richard Mukabana, Directeur de la Plateforme de Dialogue et d’Action sur les Technologies de la Santé (Plateforme Health Tech) de l’AFIDEP, était un panéliste sur le thème Déploiement des moustiques à forçage génétique pour l’élimination du paludisme : comment parler aux décideurs politiques africains.

Autres intervenants :

• Contrôle et élimination du paludisme – situation actuelle, défis et perspectives – Gregory Noland du Carter Center

• De meilleures technologies biomédicales peuvent-elles éliminer le paludisme ? Une perspective historique – Randall M Packard, Université Johns Hopkins

• Perspectives des pays éliminant le paludisme : République Dominicaine – Keyla Ureña, Centre de prévention et de contrôle des maladies à transmission vectorielle et des zoonoses, République dominicaine

• État actuel de l’art des technologies Gene Drive – David O’Brochta,  National Institutes of Health Foundation

• Déployer des moustiques issus du forçage génétique pour l’élimination du paludisme : comment parler aux décideurs africains – Richard Mukabana, Université de Nairobi